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Photo fournie le 19 octobre par l'agence syrienne Sana des forces armées syriennes près d'Alep. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, la zone industrielle de Raqa a été la cible de deux raids aériens.
"À la suite du premier raid, les gens ont accouru pour secourir les victimes et c'est à ce moment-là que le second s'est produit", a expliqué M. Abdel Rahmane.
Raqa est le seul chef-lieu de province que contrôle le groupe extrémiste sunnite EI depuis son apparition en Syrie au printemps 2013, et la ville est devenue son bastion.
Le gouvernement n'a commencé que cet été à mener des raids sur les positions de l'EI, dans le Nord et l'Est de la Syrie.
Le 6 septembre, huit frappes aériennes de l'armée avaient tué 53 personnes à Raqa, selon l'OSDH.
Des frappes avaient également provoqué la mort d'au moins 21 autres, à Al-Bab, une place forte de l'EI dans la province d'Alep (Nord), le 9 novembre.
Des positions de l'EI à Raqa et ses alentours ont en outre été prises pour cibles ces dernières semaines par des avions de la coalition internationale conduite par les États-Unis.
Le groupe ultra-radical a proclamé fin juin un "califat" à cheval sur l'Irak et la Syrie. Accusé par l'ONU de crimes contre l'humanité, l'EI sème la terreur dans les zones qu'il contrôle, se livrant à de nombreuses exactions : décapitations, crucifixions, esclavage, etc.
Dans la province de Deir Ezzor, dans l'Est syrien, l'EI a ainsi lapidé mardi 25 novembre deux jeunes hommes, âgés de 20 et 18 ans, les premières exécutions pour ce motif commis par ce groupe, a indiqué l'OSDH.
Des militants sur les réseaux sociaux ont affirmé que les deux hommes, tués dans des villes différentes.
AFP/VNA/CVN