L'armée irakienne reprend à l'EI des zones proches de la frontière iranienne

L'armée irakienne, appuyée notamment par des milices chiites et des combattants kurdes, a repris dimanche 23 novembre au groupe État islamique des secteurs proches de la frontière iranienne, une opération qui a fait au moins 20 morts parmi les combattants kurdes, ont annoncé des officiers.

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"L'armée, la police et des combattants ont attaqué (les zones) de Jalawla et Saadiyah par le sud et l'ouest, pendant que les forces (kurdes) peshmergas ont attaqué depuis le nord et l'est de Saadiyah", a indiqué le général Abdoulamir al-Zaidi.

L'ampleur du terrain regagné dimanche 23 novembre a fait l'objet de déclarations contradictoires, certaines sources assurant que les secteurs de Jalawla et Saadiyah avaient été repris, d'autres déclarant qu'ils échappaient toujours, du moins partiellement, au contrôle du gouvernement.

Les forces armées irakiennes lors d'une opération d'envergure contre l'État islamique à Saadiyah le 23 novembre.

"Le nombre de (combattants kurdes) peshmergas tués est de 20 et plus de 40 ont été blessés dans des combats contre (l'EI) et (par des) bombes à l'entrée et à l'intérieur (de la ville de) Jalawla et à Saadiyah", a déclaré au téléphone Mahmoud Singawi, commandant peshmerga.

Karim al-Nouri, commandant au sein des milices chiites Badr qui ont pris part à l'opération lancée dimanche matin, avait déclaré plus tôt que 12 membres des forces combattant l'EI avaient été tués, sans préciser s'il s'agissait de membres des forces gouvernementales irakiennes, de miliciens chiites, de combattants tribaux ou de peshmergas.

Quand les jihadistes reculent, ils posent généralement des bombes sous les routes ou dans des bâtiments, pour tuer même après leur retrait.

Un général de l'armée a assuré que Saadiyah et Jalawla, deux secteurs de la province de Diyala, étaient "les principaux foyers de soutien des combattants" de l'EI, que les forces gouvernementales tentent d'isoler du massif montagneux du Hamrin, tout proche.

Ces deux secteurs sont également stratégiques en raison de leur proximité de la région autonome du Kurdistan irakien et de la frontière de l'Iran, qui apporte assistance aux forces gouvernementales irakiennes.

L'opération du 23 novembre survient moins de dix jours après la reprise de la ville stratégique de Baïji (au nord de Bagdad) par les forces gouvernementales qui ont également brisé le siège de la principale raffinerie du pays.

Les forces de sécurité et milices alliées ont également repris la région de Jurf al-Sakhr, au sud de Bagdad, stratégique en raison de sa proximité de la capitale et des villes saintes chiites de Kerbala et Najaf.

Mais de vastes pans du territoire irakien, notamment les villes de Mossoul, Tikrit et Fallouja, sont toujours aux mains de l'EI, qui a lancé le 9 juin une offensive fulgurante en Irak face à une armée en déroute.

AFP/VNA/CVN

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