"Nous avons écouté ce que l'on nous a dit sur l'idée que la Russie rejoigne le bouclier antimissile. Nous allons étudier maintenant cette proposition", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy à Deauville (Ouest de la France). "Je pense que l'OTAN devrait d'abord décider comment elle voit la Russie rejoindre ce système, ce que ça donnera, de quelles manières nous pourrons arriver à des accords et comment nous pourrons travailler plus loin", a ajouté M. Medvedev.
Les trois dirigeants ont discuté de ce projet lors de leur dîner le 18 octobre. Cette question sera à l'agenda du sommet Russie-OTAN qui se tiendra dans la foulée du Sommet de l'OTAN à Lisbonne le 20 novembre prochain.
La suppression des visas pour les Russes est un sujet des entretiens des trois dirigeants. Les trois dirigeants ont "vivement souhaité que des progrès soient accomplis pour définir les étapes d'un régime de circulation sans visa lors du Sommet UE-Russie en décembre". Ils ont confirmé "leur engagement en faveur du renforcement du partenariat stratégique UE-Russie", en apportant "leur soutien aux négociations en cours sur le nouvel accord UE-Russie, à la mise en oeuvre de l'initiative +Partenariat pour la modernisation+, ainsi qu'à la coopération dans les domaines de la sécurité et de la politique étrangère".
À son arrivée à Deauville le 18 octobre pour le sommet tripartite, M. Medvedev avait demandé une fois de plus la suppression des visas pour les citoyens russes qui souhaitent entrer dans l'UE.
En matière du programme nucléaire iranien, les trois dirigeants ont "appelé l'Iran à se conformer aux demandes du Conseil de sécurité (des Nations unies) et du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)". "La porte du dialogue reste ouverte pour trouver une solution négociée", ont rappelé les trois dirigeants.
AFP-XINHUA/VNA/CVN