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Dans toute la bande de Gaza, il devient de plus en plus difficile
pour la population d'avoir accès à la nourriture, à de l'eau, à des
soins médicaux et à d'autres biens vitaux en quantité suffisante. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les efforts pour rétablir le système de santé à Gaza se poursuivent, mais les progrès sont lents", a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lors d'un point de presse quotidien.
"Dans le gouvernorat de Gaza-Nord, seuls 16% des centres de santé fonctionnent pleinement ou partiellement. Cela comprend trois hôpitaux sur cinq, six centres médicaux sur cinquante et quatre centres de soins de santé primaires sur plus de deux douzaines", a-t-il alerté.
Par ailleurs, le porte-parole du SG de l'ONU a évoqué les difficultés d'accès aux biens vitaux auxquelles sont confrontés les Palestiniens dans la bande de Gaza. "Nos collègues humanitaires préviennent qu'après onze jours sans aide humanitaire à Gaza, les progrès cruciaux réalisés au cours des six premières semaines du cessez-le-feu continuent de s'effriter", a-t-il regretté.
"Dans toute la bande de Gaza, il devient de plus en plus difficile pour la population d'avoir accès à la nourriture, à de l'eau, à des soins médicaux et à d'autres biens vitaux en quantité suffisante", a-t-il précisé.
D'autre part, Stéphane Dujarric a souligné que "la gestion des déchets solides reste également un enjeu majeur", relevant que "les dépotoirs excédentaires créent des conditions de vie insalubres et augmentent les risques pour la santé publique". Il a, à ce titre, fait savoir que "le problème est aggravé par le manque de pièces de rechange, 80% des véhicules et conteneurs de collecte des déchets étant endommagés ou détruits".
"Nos collègues ont constaté une gestion inadéquate des déchets médicaux infectieux, ainsi que le mélange de déchets solides et de débris contaminés par des explosifs", a-t-il également regretté.
APS/VNA/CVN