Opérations de secours pour dégager 18 mineurs prisonniers d'un puits inondé accidentellement, le 28 octobre à Ermenek, dans le Sud de la Turquie. |
"Le temps joue contre nous", a déclaré à la presse M. Yildiz qui est arrivé en soirée sur les lieux de l'accident, une mine de la ville d'Ermenek à près de 500 km au sud de la capitale Ankara.
"Le niveau de l'eau continue à monter d'un mètre toutes les deux heures", a constaté M. Yildiz, qui a confirmé que dix-huit mineurs restaient portés disparus au fond de la mine.
Cet accident intervient cinq mois après la pire catastrophe minière de l'histoire de la Turquie, qui avait fait 301 morts.
Les sauveteurs ont commencé à évacuer l'eau qui inonde la galerie avec trois pompes, a expliqué plus tard le ministre.
"Nous devons évacuer cette eau le plus tôt possible mais nous ne savons pas combien de temps cela prendra", a dit M. Yildiz. "Il y a environ 10.000 à 11.000 tonnes d'eau (au fond) et nous pouvons en évacuer 180 à 200 tonnes par heure", a-t-il poursuivi.
Selon les premiers éléments livrés par les autorités, un total de 34 mineurs travaillaient au fond de la galerie, située à plus de 300m de profondeur, au moment de l'accident. M. Yildiz et son collègue des Transports, Lutfi Elvan, ont assuré que les causes de l'inondation restaient encore inconnues.
Mais le gouverneur local Murat Koca a écarté l'hypothèse d'une explosion, avancée par les premiers comptes-rendus des médias.
L'agence gouvernementale en charge des situations d'urgence (Afad) a indiqué avoir dépêché plus de 250 personnes sur place pour coordonner les travaux des secours qui tentaient d'évacuer l'eau de la galerie inondée.
AFP/VNA/CVN