Ebola : mise en quarantaine des individus considérés à "haut risque" aux États-Unis

Le gouvernement américain a demandé lundi 27 octobre aux individus considérés comme à "haut risque" de contracter le virus Ebola de rester volontairement à la maison pendant 21 jours depuis leur départ des pays de l'Afrique de l'Ouest touchés par le virus meurtrier.

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Tom Frieden, le directeur des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), a indiqué lors d'une conférence de presse que le risque des voyageurs venant du Liberia, de la Sierra Leone ou de la Guinée, pays les plus touchés par l'épidémie, est classé en quatre catégories, qui vont de risque élevé à absence de risque.

Les personnes seront considérées à "haut risque" si elles ont soigné des porteurs d'Ebola et se sont piquées accidentellement avec une seringue potentiellement infectée, selon M. Frieden.

Bilan de l'épidémie d'Ebola par pays. Photo : AFP/VNA/CVN

Ces voyageurs sans fièvre ou sans autre symptôme d'Ebola seront contactés quotidiennement par les services de santé locaux et des États pendant 21 jours depuis leur départ des trois pays ouest-africains, afin de vérifier leur température.

Ces individus ne pourraient pas emprunter de transports publics et se rendre dans aucun lieu public, a précisé le Dr Frieden.

Ces nouvelles directives révisées interviennent après l'instauration vendredi 24 octobre par les États de New York, du New Jersey et de plusieurs autres États d'une mise en quarantaine obligatoire pour tous les voyageurs, souvent des médecins ou d'autres membres du personnel soignant, ayant eu des contacts avec des malades en Afrique de l'Ouest.

Ces mesures strictes ont été critiquées par des experts américains qui les jugent non nécessaires. Selon un communiqué de la Maison Blanche, le président américain Barack Obama a déclaré que toute mesure concernant les médecins ou tout membre du personnel soignant revenant de l'Afrique de l'Ouest "devrait être exercée pour ne pas dissuader inutilement ces travailleurs de servir".

L'épidémie commence aussi à avoir un impact en matière de politique migratoire dans certains pays occidentaux.

L'Australie a annoncé une série de mesures visant à limiter l'immigration en provenance des pays touchés par Ebola, dans le but de prévenir l'arrivée du virus sur son territoire.

La Belgique a indiqué qu'elle avait cessé depuis plusieurs semaines toute expulsion forcée d'immigrés clandestins vers les pays africains touchés, pour éviter toute contagion des agents de police qui les accompagnaient.

Du côté des victimes, un membre de l'équipe médicale envoyée par Cuba en Guinée pour lutter contre l'épidémie d'Ebola est mort du paludisme dimanche.

En revanche, le département de la Santé de la ville de New York a annoncé lundi 27 octobre qu'un petit garçon de cinq ans rentré récemment de Guinée, qui avait présenté certains symptômes comme de la fièvre, n'était pas infecté par Ebola.

Xinhua-AFP/VNA/CVN

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