Après l'accident de Fukushima à la suite d'un tremblement de terre et d'un tsunami le 11 mars, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986, le conseil des gouverneurs de l'AIEA avait adopté la semaine dernière un nouveau plan d'action, mais sans caractère contraignant, pour les 432 centrales nucléaires répertoriées dans le monde, que l'assemblée générale, avec ses 151 États membres, doit ratifier.
Le caractère non-contraignant et sans calendrier, sous la pression notamment des États-Unis et de la Chine, de ce plan d'action a été critiqué en particulier par l'Allemagne et, dans une moindre mesure, par la France.
Sur le programme nucléaire de l'Iran, Washington presse l'agence onusienne de fournir de plus amples informations quant à ses "inquiétudes grandissantes" au sujet du caractère éventuellement militaire du programme iranien.
Alors que les puissances occidentales accusent Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que la République islamique dément catégoriquement, les experts de l'AIEA ont pu visiter davantage de sites iraniens qu'à l'ordinaire.
Également au menu des discussions, les programmes nucléaires de la RPDC, que les États-Unis ont appelée à reprendre la coopération avec l'AIEA, et de la Syrie, qui s'est déclarée prête à "coopérer pleinement".
Enfin, dans la perspective de la tenue d'une conférence de l'Organisation des Nations unies (ONU) en 2012 sur une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient, préparée par une réunion de l'AIEA sur la dénucléarisation de la région à Vienne les 21 et 22 novembre, les pays arabes ont renoncé à présenter cette année une résolution condamnant Israël pour sa politique nucléaire. Israël, qui ne l'a jamais reconnu officiellement, est supposé disposer de l'arme atomique.
AFP/VNA/CVN