Quarante morts n'ont pas encore identifiés, selon le centre cité par l'agence Ansa, qui évalue le nombre de blessés à environ 1.500.
Deux cadavres ont été retirés tôt hier des décombres du petit village d'Onna, proche de L'Aquila, l'un des plus touchés par le tremblement de terre, portant le bilan à 39 morts dans cette seule localité qui comptait 250 habitants, selon les pompiers.
Le séisme a aussi fait 50.000 sans-abri, selon le dernier bilan provisoire le 6 avril soir. Ceux qui n'avaient pas d'amis ou de familles pour les accueillir ont passé leur première nuit dans des abris de fortune tels que des casernes ou des gymnases.
L'Aquila, 60.000 habitants, capitale de la province montagneuse des Abruzzes (à environ 100 km au nord-est de Rome) a été dévastée ainsi que plusieurs bourgs environnants par la secousse qui a frappé la région à 03h30 (01h30 GMT) du matin.
"C'était l'apocalypse, 20 secondes d'enfer, c'était très long. Ma maison est détruite", a raconté une habitante, Maria Francesco.
Le chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui a décrété l'état d'urgence, s'est rendu sur place, promettant aux rescapés que "personne ne serait abandonné" et l'installation avant la nuit d'un village de tentes pouvant abriter de 16.000 à 20.000 personnes. Il a annoncé qu'il se rendrait de nouveau sur place hier.
La protection civile décompte plus de 10 mille maisons et édifices endommagés dans la région par cette secousse d'une magnitude du moment de 6,2 et dont l'hypocentre se situait sous la ville.
Le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, qui a annoncé l'arrivée de 1.700 hommes en renfort, dont 1.500 pompiers, a affirmé à la télévision que les recherches se "poursuivraient jour et nuit".
AFP/VNA/CVN