Le Cambodge et la Thaïlande veulent éviter de nouveaux affrontements

La Thaïlande et le Cambodge ont consenti le 5 avril lors d'une réunion de crise que les commandants de leurs armées renforceraient la surveillance sur leurs soldats pour éviter un nouvel affrontement comme celui survenu vendredi, qui a coûté la vie à 2 soldats thaïlandais.

"Si un incident survient, les commandants des 2 armées interviendront immédiatement pour éviter tout nouveau combat", a indiqué le général de division thaïlandais, Kanok Natrakawesana, qualifiant de "constructive" la réunion de crise.

Parallèlement, le général de division cambodgien Srey Doek, également présent lors de la rencontre, a indiqué à la presse que la réunion avait pour objectif un retour à la normale de la situation et de faire en sorte que les tirs ne se reproduisent pas. "Chacune des parties a consenti à rester de son côté de la frontière", a indiqué Srey Doek.

Évoquant l'échange de coups de feu de la semaine dernière, M. Kanok a indiqué qu'il s'agissait d'un malentendu et que les 2 pays avaient discuté et résolu le problème. "Nous avons convenu de coopérer davantage et que de tels combats ne se reproduiront pas", a déclaré M. Kanok.

Ce qui s'est passé entre les troupes cambodgiennes et thaïlandaises à la région frontalière vendredi a été seulement un affrontement, mais pas une guerre, a indiqué le Premier ministre cambodgien Hun Sen samedi. "C'était juste un accident et il n'était pas sérieux", a déclaré le Premier ministre au cours d'une rencontre avec les soldats handicapés dans la province de Kampot.

Après l'affrontement armé, les 2 parties se sont parlées et ont négocié, et nous ne devrions pas verser de l'huile sur le de l'eau troublée, a-t-il affirmé. "Nous lançons aussi un appel que les conflits ne devraient pas s'étendre à d'autres régions", a-t-il ajouté.

Entre temps, le Premier ministre a confirmé qu'aucun soldat cambodgien n'a été tué ni blessé au cours de la confrontation de vendredi, la partie thaïlandaise a demandé à celle cambodgienne de retourner les corps de ses soldats tués lors des échanges de tirs. "Nous ne voulons pas voir un tel incident se répéter. Nous avons demandé à la partie thaïlandaise de ne pas entrer dans la zone frontalière parce qu'il y a des mines, qui ont été plantées pendant la guerre civile," a-t-il déclaré.

Toujours samedi, le ministère cambodgien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a rendu public une déclaration à la presse, affirmant que "le Cambodge a la bonne volonté et a fait preuve d'extrême retenue afin de trouver une solution pacifique aux problèmes frontaliers avec la Thaïlande à travers un mécanisme bilatéral. Toutefois, le Cambodge se réserve le droit d'assurer sa légitime défense et de protéger son intégrité territoriale nationale".

D'après la déclaration, les 2 séries d'échange de coups de feu ont eu lieu vendredi après l'entrée par effraction des troupes thaïlandaises bien-armées dans le territoire cambodgien près du temple de Preah Vihear, vieux de 900 ans, respectivement aux alentours de 07h12 heure locale (00h12 GMT) et 14h00 (soit 07h00 GMT), et le premier affrontement a duré entre 7 et 8 minutes pendant que le second a duré 35 minutes.

Quatre soldats thaïlandais ont été tués et 10 autres arrêtés par la partie cambodgienne au cours des 2 séries d'affrontements vendredi, a indiqué le porte-parole du gouvernement cambodgien et ministre de l'Information, Khieu Kanharith.

Depuis juillet 2008, les troupes des 2 parties se sont stationnées proche du temple de Preah Vihear, classé patrimoine mondial de l'UNESCO, et 2 confrontations armées l'année dernière ont suscité de brèves craintes d'une guerre.

XINHUA/VNA/CVN

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