"Tous les pays concernés doivent maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et en Asie du Nord-Est et faire progresser les pourparlers à Six," a dit Qin aux journalistes lors d'un point de presse régulier.
Qin a fait ces remarques en réponse à une question à propos du lancement d'un satellite prévu par la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Pour sa part, l'état-major général de l'Armée du peuple coréenne (KPA) a indiqué que cette dernière frappera les intercepteurs et d'autres objets clés si le Japon intercepte le satellite que lancera la RPDC.
Toute intervention japonaise, "si réduite soit-elle", visant à intercepter le satellite de la RPDC, entraînerait de la part de l'armée du pays des "représailles immédiates et justifiées", a souligné l'état-major de la KPA dans un communiqué cité par l'agence de presse officielle KCNA.
La KPA exige également des États-Unis le retrait de ses destroyers équipés de missiles, tout en demandant à la Corée du Sud de "s'abstenir de perturber le lancement".
Pyongyang a annoncé le lancement d'un satellite de communication entre le 4 et le 8 avril.
Le Japon et les États-Unis se sont engagés hier à coopérer étroitement sur la question, a rapporté l'agence de presse Kyodo, citant un responsable du ministère nippon de la Défense. Les 2 pays ont pris cet engagement au cours d'une conversation téléphonique de 15 minutes entre le ministre japonais de la Défense, Yasukazu Hamada, et le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates.
De plus, le Japon prolongera ses sanctions économiques à l'encontre de la RPDC d'un an si elle procède au lancement d'un missile balistique, a indiqué hier un haut fonctionnaire du gouvernement japonais.
XINHUA/VNA/CVN