La séance a été officiellement ouverte par le Premier ministre britannique Gordon Brown, hôte du sommet.
Rassemblés depuis le 1er avril dans la capitale britannique placée sous très haute surveillance policière, les dirigeants de ce groupe rassemblant les pays riches et émergents représentant plus de 80% de l'économie mondiale devaient notamment évoquer les questions de régulation et les mesures de relance économique.
Il s'agit de la première visite du président américain Barack Obama en Europe depuis son élection en novembre dernier. En marge du sommet, il a rencontré plusieurs de ses homologues mondiaux.
Les dirigeants du G20 sont soucieux de parvenir à des accords sur les points principaux, y compris un appel conjoint à résister au protectionnisme et à renforcer la réglementation financière, a dit le Premier ministre britannique Gordon Brown dans un discours d'ouverture du sommet. Les dirigeants tentent de finaliser les détails du projet de communiqué, qui a été distribué aux délégations concernées, a-t-il ajouté.
Le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a exprimé hier sa conviction qu'un consensus sera atteint sur la stimulation économique et la réglementation.
"Il y a une volonté réelle de la convergence à la fin de ce sommet et je crois vraiment que, à la fin, nous aurons un consensus autour des 2 points qui apparaissent parfois comme des divergences : la stimulation de l'économie et la réglementation", a-t-il déclaré aux journalistes.
Le président sud-africain Kgalema Motlanthe a demandé instamment une aide supplémentaire pour les pays en développement lors du sommet.
"Nous sommes ici pour exprimer la position du monde en développement, en particulier en ce qui concerne la nécessité de protéger les emplois, car il y a un impact sur l'économie réelle qui touche les travailleurs ordinaires", a-t-il dit à la BBC.
Les attentes sont grandes pour que les dirigeants des plus grandes économies du monde soient engagés pour une réponse coordonnée à la crise économique, à une refonte de l'architecture financière mondiale et à la restriction du protectionnisme.
AFP-XINHUA/VNA/CVN