Rio et l'AIEA discutent du dossier nucléaire iranien

Le chef de la diplomatie brésilienne Celso Amorim et le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, ont discuté du programme nucléaire iranien au cours d'une rencontre le 23 mars à Rio de Janeiro.

Lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion, M. Amorim a souligné que son pays "voyait encore un espace pour négocier sur l'accord proposé par l'AIEA".

Le Brésil, qui occupe actuellement un siège non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, s'oppose à des sanctions supplémentaires contre Téhéran et prône le maintien des négociations au sein de l'AIEA. "Une fois que cet accord sera accepté, s'il l'est, il y aura un meilleur climat, une meilleure ambiance", a dit M. Amorim qui a accompagné le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva lors de sa visite en Iran en mai dernier.

Cette position diffère de celle des occidentaux, États-Unis et France en tête, qui soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil et militent pour l'adoption de sanctions contre Téhéran, à voter par le Conseil de sécurité de l'ONU.

M. Amano, qui a pris ses fonctions en décembre à la tête de l'AIEA, a réaffirmé que la proposition faite par son prédécesseur à l'Iran en octobre dernier "était encore sur la table". Il a ajouté que bien qu'il ait une "invitation ouverte de l'Iran pour visiter le pays", il souhaitait se rendre en Iran "à un moment approprié". "Je n'ai pas décidé quand", a-t-il dit.

Cette proposition formulée sous les auspices de l'AIEA par les États-Unis, la Russie et la France, consiste à échanger l'uranium iranien peu enrichi contre du combustible hautement enrichi pour le réacteur de recherche de Téhéran. Mais Washington, Moscou, Paris et l'AIEA s'opposent à un échange en territoire iranien.

Dans une réponse écrite à l'offre internationale, Téhéran a affirmé le 18 février envisager 2 possibilités : acheter sur le marché le combustible nucléaire dont il a besoin pour son réacteur ou bien échanger sur son territoire l'uranium peu enrichi contre du combustible hautement enrichi.

AFP/VNA/CVN

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