"Nous avons tenu aujourd'hui la seconde rencontre dans le cadre du partenariat stratégique lancé l'année dernière à la réunion de Rome. Ce cadre a fait élever les relations bilatérales à un niveau plus approfondi et a mis la coopération entre nous dans une nouvelle voie", a affirmé M. Moubarak lors d'une conférence de presse à l'issue des discussions.
Au total 22 accords ont été conclus lors de la réunion du 12 mai. Les 2 pays ont convenu d'établir une université égypto-italienne consacrée à la formation technique et ont annoncé 2009 l'année de la coopération éducative et technologique entre l'Égypte et l'Italie.
Pour sa part, M. Berlusconi a révélé qu'ils ont abordé le problème d'immigration clandestine, les relations coopératives entre l'Égypte et l'Union européenne ainsi que des moyens visant à promouvoir les communications au sein de l'Union pour la Méditerranée.
Le chef de l'État égyptien a également invité M. Berlusconi à participer au prochain sommet du Mouvement des non-alignés prévu à Charm el-Cheikh.
Sur le processus de paix au Proche-orient, le président égyptien Hosni Moubarak a affirmé dans des propos rapportés le 12 mai par l'agence officielle MENA que le chef de la diplomatie israélienne, le leader d'extrême droite Avigdor Lieberman, n'est toujours pas le bienvenu en Égypte.
"Je traite avec Netanyahu, je ne traite pas avec Lieberman", a-t-il ajouté.
"Je ne sais pas si le ministre des Affaires étrangères (Ahmed Aboul Gheit) l'a invité ou pas. Mais Lieberman, l'opinion publique ne l'accepte pas. Là est le problème", a-t-il poursuivi.
"L'opinion publique ne l'accepte pas parce qu'il a dit : +je vais frapper le Sinaï+ et qu'il nous a agressés. Ces paroles restent gravées dans l'esprit des gens. Comment a-t-il pu dire +je vais détruire le barrage (d'Assouan)?+", s'est interrogé le président Moubarak.
INHUA-AFP/VNA/CVN