M. Ban "est consterné par le fait que des centaines de civils ont été tués au Sri Lanka pendant le week-end", dit le communiqué. "Des milliers de Sri lankais sont morts ces derniers mois du fait du conflit et d'autres restent en grand danger". M. Ban "est profondément préoccupé par la poursuite de l'utilisation d'armes lourdes dans une telle situation", où "le mépris désinvolte démontré par les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE, séparatistes) à l'égard de la sécurité des civils a fait que des milliers de personnes demeurent prises au piège dans la région". "Les LTTE doivent immédiatement permettre aux civils qui restent dans la zone de conflit de partir," dit M. Ban, rappelant aux parties que "le monde suit de près les événements au Sri Lanka et n'acceptera pas de nouvelles violations du droit international". Il exhorte le gouvernement "à explorer toutes les options possibles pour mettre fin au conflit sans nouvelle effusion de sang, à rendre publics les termes dans lesquels ce but peut être atteint sans nouvelle perte de vie humaine" et demande aux LTTE d'examiner ces termes sérieusement et positivement.
Un porte-parole de l'ONU à Colombo a affirmé le 11 mai que 100 enfants figuraient parmi des civils tués ce week-end lors de bombardements de l'armée contre les rebelles tamouls du Sri Lanka et a évoqué un "bain de sang", entraînant aussitôt une vive protestation du gouvernement.
Le gouvernement et les LTTE se rejettent la responsabilité des décès de civils dans les combats qu'ils se livrent depuis des mois dans le Nord-Est du Sri Lanka.
AFP/VNA/CVN