L'amitié franco-allemande est "le trésor le plus précieux", selon Nicolas Sarkozy

Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé le 10 mai à Berlin que l'amitié entre la France et l'Allemagne était "le trésor le plus précieux pour l'Europe et le monde entier".

M. Sarkozy s'exprimait devant les jeunesses des Unions chrétiennes (CDU-CSU) de la chancelière Angela Merkel, lors d'un meeting pour les élections européennes. "La responsabilité d'Angela Merkel et de moi-même est de porter l'amitié entre l'Allemagne et la France comme le trésor le plus précieux, pas simplement pour les Allemands, pas simplement pour les Français, mais pour toute l'Europe et pour le monde entier", a affirmé M. Sarkozy. "Est-ce que vous vous rendez compte de ce que cela signifie pour un président français de pouvoir dire +La France ne vous craint pas, la France veut vous ressembler dans l'excellence de votre technologie, de votre industrie, dans la compétence de vos travailleurs, dans l'idée que vous vous faites de la force de l'euro, de l'équilibre de vos finances publiques+. La France veut s'inspirer de ce que vous faites de meilleur", a-t-il insisté. "C'est une bonne nouvelle pour vous, jeunes Allemands, la France est en train de changer, la France est en train de se moder-niser, la France est totalement engagée dans l'Europe, totalement engagée dans l'amitié entre l'Allemagne et la France, l'UMP est totalement engagée dans la solidarité au sein du PPE avec la CDU et la CSU", a-t-il également affirmé.

L'UMP est le parti au pouvoir en France, et le Parti populaire européen (PPE) est la principale formation du Parlement européen sortant.

Mme Merkel a assuré pour sa part que "sans l'Union européenne, il n'y a pas d'unité allemande", que "ce sont les 2 faces d'une même médaille", et que "la France et l'Allemagne sont le moteur de l'Europe".

La chancelière allemande Angela Merkel a critiqué le 10 mai à Berlin ceux qui "refusent le traité de Lisbonne" tout en prônant "la poursuite de l'élargissement" de l'Union européenne, dans une attaque voilée contre les conservateurs britanniques.

"Ceux qui refusent le traité de Lisbonne, qui permet de mieux travailler, qui permet d'admettre de nouveaux membres, et qui parlent en même temps d'élargissement, nous refusons de leur tendre la main", a déclaré Mme Merkel. "Celui qui veut plus (d'Europe) doit coopérer", a-t-elle insisté avec une véhémence inhabituelle devant les membres des jeunesses des Unions chrétiennes (CDU-CSU), son groupe parlementaire.

Le président français, de son côté, a salué la force de caractère de son hôte. "Quand Angela défend les intérêts de l'Allemagne, elle est une femme que j'admire et que je respecte, parce qu'elle y met tout son courage", a-t-il déclaré.

Les 2 dirigeants se sont retrouvés pour un dîner de travail dans un restaurant historique de Berlin.

Selon l'Élysée, leurs discussions ont essentiellement porté sur le prochain Conseil européen des 18 et 19 juin. M. Sarkozy et Mme Merkel ont souligné "leur parfaite identité de vues et leur même volonté que la France et l'Allemagne aient à nouveau un rôle moteur (lors de ce Conseil) comme au G20 (à Londres le 1er avril)".

Au cours de ce Conseil, ils souhaitent notamment, selon la même source, que soit "adoptées les garanties juridiques traduisant l'accord politique" passé lors du dernier Conseil de décembre entre l'Irlande et ses partenaires.

Plusieurs ministres français avaient fait le déplacement avec M. Sarkozy.

AFP/VNA/CVN

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