"C'est ce que nous appelons l'avenir de l'embarquement des passagers", explique le directeur de la communication d'AOptix, Brian Rhea, lors d'un test de ce système baptisé InSight Duo à l'aéroport de San José (Californie, Ouest des États-Unis), au coeur de la Silicon Valley. "Les compagnies aériennes sont très soucieuses de sécurité, et veulent s'assurer que toutes les personnes entrent dans l'avion sont précisément celles qui sont identifiées sur la carte d'embarquement", ajoute-t-il.
AOptix a déjà installé en Grande-Bretagne et au Qatar, ainsi que dans un immeuble "de haute sécurité" à Washington, des systèmes de reconnaissance de l'iris, mais c'est la première fois que la société associe reconnaissance de l'iris et reconnaissance faciale, dans un système qui devait être présenté mardi en Floride (Sud-Est des États-Unis) à une conférence sur la biométrie. "Cela suscite beaucoup d'intérêt, surtout aux contrôles d'immi- gration et aux frontières", a assuré M. Rhea.
Des passagers s'étant inscrits pour participer à ce système peuvent regarder brièvement un scanner, qui analyse en quelques secondes leur visage et leurs yeux - l'iris de chacun ayant un aspect unique. Ces données biométriques peuvent alors être confrontées à des codes barres portés sur les cartes d'embarquement ou d'autres documents.
AOptix, fondé par des astronomes il y a 11 ans, a installé sa technologie de reconnaissance sur des portiques fabriqués par l'allemand Kaba, pour un coût unitaire d'environ 50.000 dollars.
AFP/VNA/CVN