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Réfugiés dans la province du Nord-Kivu, en RD Congo, le 23 janvier. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Dans un communiqué publié samedi 8 février, Lemarquis a déclaré : "Nos collègues humanitaires dévoués ont été attaqués alors qu'ils fournissaient une assistance vitale aux populations vulnérables et touchées par le conflit dans le territoire de Rutshuru. Cette tragédie cause un grand préjudice non seulement aux familles des victimes et à leur organisation, mais aussi à toute la communauté" des travailleurs humanitaires.
Il a souligné que les attaques contre les travailleurs humanitaires constituent une "grave violation du droit international humanitaire". Il a fermement condamné "toute violence visant ceux qui s'engagent à fournir une assistance vitale aux plus vulnérables".
"Malgré nos appels continus au respect des principes protégeant les travailleurs humanitaires, l'escalade continue au Nord et au Sud-Kivu mettant davantage en danger la vie et le travail de ces acteurs, qui sont essentiels à la survie des populations touchées par le conflit", a-t-il ajouté. Il a encouragé "tous les efforts visant à mener une enquête rapide et approfondie sur les circonstances de ces faits et à veiller à ce que les auteurs soient tenus responsables", appelant de toute urgence toutes les parties au conflit à "respecter et à protéger les travailleurs humanitaires et à garantir un accès sûr et sans entrave à l'aide humanitaire".
APS/VNA/CVN