>> Inquiétude vis-à-vis de l'avancée des rebelles vers le sud de la RDC
>> Congo : au moins 2.900 morts lors des combats pour la prise de Goma
Habitants à Goma, province du Nord du Kivu, en République démocratique de Congo, le 1er février. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Si des mesures décisives ne sont pas prises, ce ne seront pas seulement les balles qui tueront, mais aussi la propagation incontrôlée d'épidémies meurtrières", a mis en garde M. Kaseya, dans son message aux dirigeants africains, dont des extraits ont été cités par le portail congolais Actualité.
"Cette crise dépasse les frontières de la RDC et menace tout le continent. L'avenir et la survie de l'Afrique dépendent de notre capacité à agir rapidement, avec détermination et dans l'unité", a-t-il souligné.
Entre 2022 et 2023, l'Afrique a déclaré 153 fois des urgences sanitaires en raison d'épidémies d'infections dangereuses, selon le centre de contrôle et de prévention des maladies.
En 2024, ce nombre est passé à 242. A ce jour, le nombre total de personnes déplacées dans l'Est de la RDC s'élève à 5,6 millions, selon les Nations unies. Quatre millions de déplacés internes se trouvent dans l'Est du pays, dans les provinces de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Avec la prise la semaine dernière par les rebelles de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, qui compte plus de 2 millions d'habitants, la situation des réfugiés et des personnes déplacées s'est considérablement aggravée, a affirmé le gouvernement de la RDC.
Des centaines de milliers de personnes tentent à présent de quitter Goma et ses environs, de nombreux camps de personnes déplacées ayant été détruits par les combats, sans compter que le Nord-Kivu connaît des pénuries d'eau potable.
APS/VNA/CVN