Les manifestants ont déployé une banderole proclamant "libérez les otages" et sur laquelle figuraient les photos et les cartes de presse d'Hervé Ghesquière (47 ans) et de Stéphane Taponier (46 ans).
Les 2 journalistes de la chaîne de télévision publique France 3 ont été enlevés le 30 décembre sur une route de l'Est afghan en compagnie de leur traducteur, leur "fixeur" (celui qui organise les rendez-vous) et leur chauffeur. "Le monde dans lequel nous vivons ne peut pas se passer de ce bien public qu'est la presse, que sont les moyens de transmission de la pensée", a déclaré l'eurodéputé conservateur français et ancien journaliste de télévision Jean-Marie Cavada, qui par le passé a personnellement travaillé avec Hervé Ghesquière. "Nous sommes ici pour rompre le silence" sur le sort des 2 otages, a indiqué de son côté la libérale belge Frédérique Ries, elle aussi ancienne journaliste de télévision.
Plusieurs élus Verts, ainsi que l'ex-ministre socialiste française Catherine Trautmann, participaient à ce rassemblement organisé par le Club de la presse de Strasbourg.
Une grande affiche à l'effigie des 2 otages devait être accrochée à partir de le 19 mai sur la façade du siège de cette association, situé sur la place principale du centre-ville de Strasbourg.
La manifestation s'est ensuite déplacée devant le Club de la presse de Strasbourg, à l'origine de l'événement.
AFP/VNA/CVN