Nucléaire : la Turquie appelle à la contribution de la communauté internationale

La Turquie demande à la communauté internationale de contribuer activement à l'application d'un accord d'échange nucléaire conclu le 17 mai à Téhéran, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères.

L'Iran a répondu aux attentes de la communauté internationale en approuvant cet accord, a indiqué le ministère dans une déclaration.

"Cette étape a également démontré qu'une solution pouvait être trouvée par le biais d'un canal diplomatique et tous les efforts doivent être déployés dans cette voie", a ajouté la déclaration.

Le ministère a qualifié ce mouvement de nouvelle opportunité pour l'Iran et l'Occident de reprendre les pourparlers sur la question nucléaire, saluant la confiance de l'Iran au soutien de la Turquie et du Brésil à ce processus.

L'Iran va informer pour sa part dans la semaine l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de sa proposition d'un échange de combustible nucléaire en Turquie et attend une réponse rapide, a déclaré hier un responsable iranien.

L'accord signé le 17 mai entre l'Iran, le Brésil et la Turquie autour de cette proposition "prévoit que nous informions l'AIEA dans un délai d'une semaine : nous allons le faire par écrit par les canaux habituels", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, lors de son point de presse hebdomadaire.

"Nous attendons que les membres du groupe de Vienne (États-Unis, France, Russie et AIEA) fassent rapidement état de leur disponibilité" pour effectuer l'échange proposé par Téhéran, a-t-il ajouté.

L'accord de le 17 mai prévoit l'échange en Turquie d'uranium faiblement enrichi (3,5%) iranien contre du combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche à Téhéran.

Le groupe de Vienne avait proposé en octobre à l'Iran d'envoyer 1.200 kg d'uranium faiblement enrichi en Russie, pour y être enrichi à 20% avant d'être transformé par la France en combustible pour le réacteur de Téhéran.

"L'accord qui sera signé entre l'Iran et le groupe de Vienne, s'il est signé, préparera le terrain à une coopération nucléaire plus large et changera le climat" entre l'Iran et les grandes puissances, a ajouté M. Mehmanparast.

"Dans un climat de coopération, les actions non constructives et la question des sanctions doivent être mises de côté pour permettre une plus grande coopération", a-t-il poursuivi.

Xinhua-AFP/VNA/CVN

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