Cinq accords de coopération ont été signés, dont le plus important concerne la délimitation de la frontière russo-ukrainienne. Les autres portent sur l'utilisation conjointe du système russe de navigation par satellite Glonass, et la collaboration dans les secteurs culturel et éducatif.
La Russie a "enfin des partenaires à part entière en Ukraine, c'est-à-dire des dirigeants normaux qui prennent des décisions et les mettent en oeuvre", a déclaré M. Medvedev, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien.
Le président russe Medvedev a annoncé la signature future d'accords dans les domaines spatial, aéronautique et dans la construction navale, sans pour autant donner plus de précisions.
"Ces projets devront être vraiment pragmatiques, sans philanthropie", a-t-il fait valoir, promettant encore de lever les obstacles aux investissements bilatéraux.
Aux termes de l'un des nouveaux accords, les banques nationales des 2 pays coordonneront leur politique fiscale et potentiellement leurs interventions sur le marché.
Le sujet de la fusion des entreprises gazières russe et ukrainienne, Gazprom et Naftogaz, a été évoqué lors des pourparlers même si le président Ianoukovitch juge cette idée "impossible".
"En cas d'union entre Gazprom et Naftogaz, le système des gazoducs ukrainien pourrait être complètement modernisé" avec les fonds du groupe russe, a fait valoir le patron du géant russe, Alexeï Miller, qui milite pour une union avec Naftogaz.
Jusqu'à présent Kiev a toujours donné sa faveur à un projet de consortium tripartite avec Moscou et l'Union européenne pour moderniser son réseau de gazoducs par lequel transitent 80% des livraisons du gaz russe vers l'Europe.
D'autant que la précédente visite de M. Medvedev en Ukraine en avril s'était soldée par la signature d'un accord sur le maintien de la flotte russe en Ukraine, en échange d'une ristourne gazière.
AFP-Xinhua/VNA/CVN