Les eurodéputés réunis en séance plénière à Strasbourg

Le parlement européen a demandé le 18 mai que les étiquettes de tous les vêtements vendus en Europe portent la mention de leur pays de fabrication, afin de clarifier la provenance des produits issus de pays à faible coût de main-d'oeuvre.

Les eurodéputés réunis en séance plénière à Strasbourg ont ainsi soutenu la position défendue par la Commission pour rendre obligatoire la mention "made in" et interdire les étiquetages ambigus.

Le texte doit maintenant être soumis au Conseil, représentant les États membres. Un projet de loi similaire, mais portant sur l'ensemble des produits importés en Europe et pas seulement sur le secteur textile, y est bloqué depuis 5 ans, faute d'accord entre États.

"Le consommateur a le droit de savoir d'où vient le produit", a insisté lors du débat le rapporteur du texte, le libéral néerlandais Toin Manders.

L'ajout de la mention d'origine permettrait également de protéger les petites et moyennes entreprises européennes qui continuent à fabriquer des vêtements en Europe et n'ont pas délocalisé, a fait valoir la conservatrice italienne Lara Comi, dont le pays compte encore une importante filière textile.

"Nous devons empêcher qu'il y ait du dumping au sein de l'UE", a résumé le commissaire européen à l'Industrie, Antonio Tajani.

À moyen terme, le texte adopté hier préconise d'aller plus loin que la seule mention du pays de fabrication. Le rapport suggère que, dans les 2 ans qui suivront l'entrée en vigueur du texte -pour l'heure encore hypothétique-, la Commission présente d'autres propositions, comme par exemple la possibilité d'introduire un "étiquetage social" qui évoquerait des "critères éthiques" de fabrication, notamment la rémunération des ouvriers.

AFP/VNA/CVN

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