Le gouvernement de centre-gauche a exigé que l'ensemble des réacteurs nucléaires du Japon en service ou susceptibles d'être réactivés subissent des examens approfondis de résistance vis-à-vis des risques de catastrophes naturelles ou autres, sur le modèle de contrôles menés dans l'Union européenne.
Cette initiative a été prise à la suite de l'accident survenu à la centrale Fukushima Daiichi, consécutivement au séisme et au tsunami qui ont dévasté la région nord-est du Japon le 11 mars.
Mais le gouverneur de Niigata, Hirohiko Izumida, a déclaré aux journalistes qu'il était selon lui impossible de se prononcer sur l'exploitation des réacteurs, "seulement en fonction des résultats des tests de résistance".
Trois des sept tranches de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa sont actuellement hors service. Ce site de la préfecture de Niigata est exploité par la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), à l'instar des deux centrales de Fukushima (aujourd'hui à l'arrêt), pour alimenter l'est du Japon, dont la capitale.
Le complexe nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa avait été stoppé en juillet 2007 à la suite d'un séisme, et seulement quatre des réacteurs ont depuis été remis en service.
Les trois encore arrêtés ne pourront redémarrer qu'avec l'autorisation du gouverneur, les autorités locales étant décisionnaires.
À l'heure actuelle, seuls 16 des 54 réacteurs du Japon sont en activité, ce qui impose des économies d'électricité aux entreprises et particuliers et force les compagnies à relancer des installations thermiques pour minimiser le manque.
AFP/VNA/CVN