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Fethullah Gülen à Saylorsburg, en Pennsylvanie, le 7 janvier 2014. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un total de 7.669 policiers ont été renvoyés, ainsi que 323 gendarmes, chargés de la sécurité intérieure. La Turquie accuse l'ex-imam exilé aux États-Unis, Fethullah Gülen, et son mouvement Hizmet d'avoir organisé la tentative de putsch - qui a fait plus de 260 morts - et d'être à la tête d'un "État parallèle" qui infiltre les institutions d'État.M. Gülen nie fermement ces accusations. Le pouvoir s'est engagé dans une vaste purge des institutions à la suite du coup d'État manqué, en vue de débarrasser le pays de ce que le président Erdogan appelle "le virus" de la confrérie Gülen.Ces derniers limogeages ne se sont pas seulement limités aux forces de sécurité. Près de 520 personnes ont également été renvoyées de la direction des affaires religieuses, d'après le décret publié le 1er septembre.Le 1er septembre, 543 procureurs et juges ont également été congédiés dans le cadre de l'enquête sur les liens de l'administration avec Gülen, élevant le nombre demembres du système judiciaire renvoyés à 3.390, selon la chaîne de télévision turque NTV.Par ailleurs, 820 membres de l'armée supplémentaires - sans compter les généraux ou les amiraux - ont aussi été révoqués, avait annoncé auparavant le 1er septembre le ministre de la Défense, cité par les médias turcs.Au total, plus de 4.400 militaires ont été relevés de leurs fonctions depuis le putsch manqué. Des dizaines de milliers de personnels de l'administration judiciaire, militaires ou universitaires ainsi que de la police ont été renvoyés, détenus ou arrêtés, après avoir été accusés d'être liés au mouvement güleniste ou au coup lui-même.
AFP/VNA/CVN