>>La Turquie envoie de nouveaux chars dans le Nord de la Syrie
"Nous n'acceptons sous aucune circonstance", contrairement à ce que "certains porte-paroles de pays étrangers disent, un compromis ou un cessez-le-feu entre la Turquie et les éléments kurdes", a déclaré le ministre.
"La république turque est un État souverain et légitime" qui ne peut être mis sur un pied d'égalité avec "une organisation terroriste", a ajouté le ministre, évoquant le PYD, le Parti de l'Union démocratique des Kurdes de Syrie.
La Turquie a lancé il y a une semaine une offensive sans précédent dans le nord de la Syrie afin de faire reculer les combattants de l'État islamique (EI) mais aussi les milices kurdes, dont elle redoute qu'elles forment un long corridor le long de la frontière turco-syrienne.
"Ces dernières heures, nous avons reçu l'assurance que toutes les parties impliquées vont arrêter de se tirer dessus et se concentrer sur la menace du groupe Etat islamique", avait indiqué mardi 30 août le colonel John Thomas, porte-parole du Centcom, le Commandement militaire américain au Moyen-Orient.
"Les Turcs et les Forces démocratiques syriennes (coalition arabo-kurde dominée par les milices kurdes) ont ouvert des canaux de discussion avec nous et entre eux dans le but de limiter les hostilités", avait-il ajouté en évoquant un accord de principe "pour au moins les deux prochains jours".
Des combattants syriens soutenus par des groupes kurdes avaient confirmé l'arrêt des hostilités avec l'armée turque mais les forces kurdes syriennes n'avaient pas réagi directement aux déclarations américaines.