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Photo fournie par l'Agence de presse nord-coréenne (KCNA) le 24 avril 2016 d'un tir de missile nord-coréen, depuis un lieu non précisé. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'essence du problème réside dans les menaces de missiles et d'armes nucléaires du Nord-République populaire démocratique de Corée (RPDC). Si ces menaces disparaissent, alors le besoin de déployer le système THAAD disparaîtra naturellement", a-t-elle déclaré dans un entretien par écrit à l'agence officielle russe Rossia Segodnia, repris par le site sud-coréen Cheong Wa Dae.
C'est la première fois que Mme Park évoque au conditionnel ce déploiement prévu pour la fin 2017. Il s'agit d'une légère évolution de sa position alors qu'elle s'apprête à se rendre en Chine et en Russie, deux farouches opposants au THAAD. Elle se rendra d'abord deux jours à Vladivostok pour le Forum économique oriental (2-3 septembre) et un tête-à-tête avec le président russe Vladimir Poutine, avant de participer au sommet du G20 les 4 et 5 septembre à Hangzhou (Est de la Chine).
Pour Mme Park, il n'en reste pas moins que ce bouclier antimissile américain est à ses yeux une mesure d'autodéfense face à l'"escalade perpétuelle" de la RPDC. Par ailleurs, il n'y a pour elle aucune raison ou avantage pratique à espionner un pays tiers grâce au radar en bande X du THAAD, ce dont doutent fortement Beijing et Moscou.
Xinhua/VNA/CVN