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Le secrétaire d’État américain John Kerry. |
S’adressant aux étudiants à New Delhi, dans le cadre de sa visite en Inde, le chef de la diplomatie américaine a souligné la légitimité de la sentence de la CPA.
Selon John Kerry, cette décision offre une opportunité cruciale de maintenir l’ordre mondial en se basant sur le droit international. Il a fait savoir aussi que Washington soutiendrait le règlement des contentieux territoriaux par les dialogues. Ses commentaires sont intervenus avant le sommet du G20 prévu les 4 et 5 septembre dans la ville chinoise de Hangzhou.
Saisi par les Philippines pour trancher son différend territorial avec Pékin en Mer Orientale, le tribunal constitué en vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer a rendu le 12 juillet dernier une décision juridiquement contraignante pour les parties dans l’arbitrage relatif à la Mer Orientale.
La CPA a estimé que la Chine n’avait aucun droit historique dans la région et qu’elle avait violé les droits souverains des Philippines dans sa zone économique exclusive, à savoir un espace jusqu’à 200 miles marins sur lequel un État exerce des droits souverains.
Elle a assuré en outre que les éléments revendiqués par la Chine n’étaient pas à même d’accueillir une population humaine et n’avaient donc pas le statut d’île. Ces "éléments" ne sont donc "pas capables de générer une zone économique exclusive".
Les Philippines ont salué la décision d’arbitrage rendue mais ont appelé aussitôt les parties concernées à faire preuve de retenue, tandis que la Chine, qui martèle depuis plusieurs mois que la CPA n’a pas compétence, a immédiatement annoncé "ne pas reconnaître et ne pas accepter" cette décision.