Selon le communiqué, ce groupe terroriste qui a accédé au territoire national à partir de pays limitrophes, à bord de plusieurs véhicules tout terrain, était constitué de 32 criminels, dont 3 algériens, avec des spécialistes en explosifs. Les autres criminels sont de différentes nationalités.
Des soldats de l'Armée algérienne. |
Les forces de l'Armée algérienne ont aussitôt mis en oeuvre les mesures nécessaires pour sécuriser les lieux et neutraliser cette menace qui visait des centaines de vies humaines et un potentiel économique stratégique du pays, à travers le piégeage des installations gazières.
Cette intervention s'est soldée par le bilan provisoire suivant : 685 travailleurs algériens et 107 étrangers libérés, 23 personnes et 32 tués, l'armement récupéré comprenant 6 fusils mitrailleurs (FMPK), 21 fusils PMAK, 2 fusils à lunettes, 2 mortiers 60 mm avec roquettes, 6 missiles de type C5 60mm avec rampes de lancement, 2 RPG7 avec 8 roquettes, 10 grenades disposées en ceintures explosives, un stock de munitions et d'explosifs.
Le même jour, le président américain Barack Obama a condamné l'attaque terroriste en Algérie, qui a entraîné la mort de plusieurs otages, dont un Américain, en la décrivant comme une piqûre de rappel de la menace présentée par al-Qaïda et d'autres groupes extrémistes violents en Afrique du Nord.
"La responsabilité de cette tragédie incombe aux terroristes, et les Etats-Unis condamnent leurs actions dans les termes les plus forts possibles", a déclaré M. Obama dans un communiqué publié par la Maison Blanche.
Un point de contrôle de la Police algérienne. |
Pour sa part, le gouvernement britannique a confirmé que cinq ressortissants britanniques et une personne résidant en Grande-Bretagne ont été tués ou portés disparus pendant que la crise des otages en Algérie touchait à sa fin.
"Nous sommes en contact avec toutes les familles concernées, et nous travaillons étroitement avec le groupe BP et les forces de police à travers le pays pour apporter aux familles le soutien dont elles ont besoin dans ce moment très difficile", a déclaré le secrétaire aux Affaires étrangères William Hague.
Xinhua/VNA/CVN