Le Premier ministre belge, le socialiste Elio Di Rupo. Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un communiqué, le Palais royal a indiqué que le roi Albert II avait "accepté la démission" de Paul Magnette et nommé, sur proposition du Premier ministre, son successeur Jean-Pascal Labille, une figure peu connue du grand public, jusqu'ici secrétaire général des Mutualités socialistes.
Élu en octobre bourgmestre (maire) de la plus grande ville de Wallonie, Paul Magnette avait décidé de rester au gouvernement jusqu'à l'adoption de son projet de réforme de la Société des Chemins de fer (SNCB). Ce qu'il a réussi à faire début janvier, malgré l'opposition des syndicats de cheminots.
Réuni en début de soirée, le bureau national du PS l'a désigné à sa présidence par un vote "unanime", ont indiqué plusieurs responsables socialistes sur Twitter. Depuis qu'Elio Di Rupo a abandonné la tête du PS en devenant Premier ministre fin 2011, le parti était dirigé par un président intérimaire, le très discret député Thierry Giet.
Professeur de sciences politiques spécialisé dans les questions européennes, Paul Magnette jouit d'une bonne image, notamment en Flandre, où sa maîtrise du néerlandais, rare pour un francophone, fait merveille sur les plateaux télévisés.
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