Le président du Conseil italien Mario Monti. Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec la nouvelle station internationale de Porta Susa, qui sera la gare du départ du futur train à grande vitesse reliant Turin à Lyon, "nous avons planté la semence d'un autre événement significatif : le Sommet italo-français qui se tiendra en automne et qui permettra de mesurer les progrès de ce grand projet", a-t-il dit.
En marge de l'inauguration, des manifestants "No-Tav" (non au TGV, treno alta velocità) opposés à cette ligne ont lancé des projectiles contre les forces de l'ordre devant la gare. M. Monti a fustigé ces "pulsions instinctives mais destructrices qui ont contribué à bloquer parfois la réalisation des infrastructures" des chantiers de la liaison ferroviaire à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin.
À l'été 2011 notamment, de violentes manifestations avaient eu lieu près d'un chantier dans les Alpes italiennes. Le 3 décembre dernier, réunis à Lyon, Fançois Hollande et Mario Monti avaient confirmé le lancement du projet controversé de LGV, sans toutefois lever l'obstacle de son financement, qui requiert une importante contribution européenne.Cette future ligne doit mettre Paris à quatre heures de Turin (contre sept actuellement).
Cette "autoroute ferroviaire", combinant fret et trafic voyageurs, dont le projet lancé en 1991, a été maintes fois ajourné, devrait finalement entrer en service en 2028-2029. Les écologistes des Alpes jugent le projet démesuré par rapport au trafic.
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