Discussions tripartites sur la situation en Syrie, le 11 janvier à Genève. |
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"Il est nécessaire d'assurer le lancement d'un processus de transition politique en Syrie, en consacrant par la loi des droits égaux et garantis pour tous les groupes ethniques et confessionnels du pays", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Conformément au communiqué de Genève conclu lors de la réunion du groupe d'action le 30 juin 2012, la Russie a "répondu positivement à la proposition de poursuivre les consultations sous cette forme", indique le communiqué.
"Dans le même temps, nous sommes convaincus que la priorité devrait être accordée à l'arrêt immédiat des violences et des effusions de sang, et à l'apport d'aide humanitaire aux Syriens, notamment aux personnes déplacées à l'intérieur du pays et aux réfugiés", souligne aussi le communiqué.
La Russie reste "fermement convaincue que l'avenir de la Syrie devrait être décidé par les Syriens eux-mêmes, sans aucune ingérence de l'extérieur et sans qu'aucune recette toute prête de transition ne soit imposée", indique encore le ministère.
Après la réunion de Genève, qui a réuni M. Brahimi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov et le secrétaire d'État adjoint américain William Burns, M. Bogdanov a rencontré une délégation du Forum démocratique de l'opposition syrienne, a rapporté l'agence de presse russe Interfax.
Les deux parties ont discuté de la situation et examiné la possibilité de lancer un dialogue à l'échelle nationale conformément au communiqué de Genève.
Xinhua/VNA/CVN