Panasonic prévoit de dédommager financièrement ses salariés expatriés en Chine. |
"Nous allons étudier une prime spéciale pour les salariés envoyés en Chine compte tenu de la teneur en particules fines dites PM2,5 dans l'air", a expliqué jeudi 13 mars un porte-parole de Panasonic.
Ce sujet a été abordé lors des traditionnelles négociations de printemps entre la direction et les syndicats au Japon, a-t-il précisé.
La Chine souffre d'une pollution extrême due à l'industrie ainsi qu'à l'urbanisation et à la motorisation galopantes, au point que le gouvernement vient de décréter une véritable guerre à la mauvaise qualité de l'air.
L'Organisation mondiale de la santé recommande un plafond maximum de 25 microgrammes de PM2,5 par mètre cube pour une exposition de 24 heures et les autorités chinoises estiment qu'au-dessus de 300, il est "dangereux" de rester dehors.
Or, les niveaux mesurés ont souvent allègrement atteint plus de 400 microgrammes dans plusieurs villes.
AFP/VNA/CVN