Un responsable américain a indiqué à des médias américains que des agents du FBI à l'ambassade américaine à Kuala Lumpur suivaient de près la situation.
L'Agence américaine de la sécurité dans les transports (NTSB) a envoyé samedi 8 mars une équipe d'enquêteurs, accompagnés de conseillers techniques de Boeing et de l'Administration fédérale de l'aviation, pour qu'ils soient sur place afin de proposer leur aide.
Le FBI a dépêché des agents et techniciens pour aider à l’enquête sur l’accident de l’avion de Malaysia Airlines qui a disparu le 8 mars. |
Le Boeing 777-200 transportait 227 passagers de 14 nationalités et 12 membres d'équipage. Outre les 153 Chinois et quatre Français, se trouvaient à bord 38 Malaisiens, sept Indonésiens, six Australiens et trois Américains.
Les inquiétudes liées à un possible attentat ont augmenté après l'annonce par le gouvernement malaisien d'une enquête sur des passagers mystérieux qui ont embarqué avec des passeports volés.
Le ministre malaisien des Transports, Hishammuddin Hussein, a déclaré que les enquêteurs essayaient d’identifier deux passagers détenteurs de passeports volés, tout en soulignant qu'il n'y avait à ce stade aucune preuve de terrorisme.
Interpol a confirmé dimanche 9 mars que ces deux passeports autrichien et italien ont été dérobés en Thaïlande en 2012 et 2013. Elle a aussi indiqué qu'aucun contrôle n'a été effectué dans aucun pays sur les passeports volés entre le moment où ils sont entrés dans la base de l'organisation et le décollage du vol.
Alors que les recherches se concentraient jusqu'alors à l'Est de la Malaisie, la zone de recherche a été étendue dimanche 9 mars à la côte ouest. |
Le vol MH370 faisant la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin avait disparu des écrans radars une heure après son décollage, quelque part entre l'Est de la Malaisie et le Sud du Vietnam, sans avoir envoyé de signal de détresse.
"Il existe une possibilité réelle que l'avion ait fait demi-tour", a déclaré le chef de l'armée de l'air malaisienne, le général Rodzali Daud, sur la foi d'analyses radar.
Mais le patron de Malaysia Airlines, Ahmad Jauhari Yahya, a souligné que les systèmes d'alerte du Boeing auraient alors été déclenchés. "Quand il y a un demi-tour en vol, le pilote ne peut pas continuer comme prévu", a-t-il ajouté, notant que les autorités étaient "perplexes". Des avions vietnamiens à la recherche du Boeing 777-200 disparu ont repéré dimanche 9 mars deux traînées de carburant parallèles de plusieurs kilomètres à 80 nautiques au sud de l'île de Thô Chu, dans la province méridionale de Kiên Giang.
Alors que les recherches se concentraient jusqu'alors à l'Est de la Malaisie, la zone de recherche a été étendue dimanche 9 mars à la côte ouest. Un armada de navires et appareils notamment du Vietnam, de Malaisie, des Philippines, de Singapour, de Chine et des États-Unis participent aux opérations.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a adressé samedi 8 mars ses condoléances aux familles des passagers et de l'équipage du Boeing 777-200 de Malaysia Airlines disparu.
Si l'avion s'était abîmé en mer, il s'agirait de la catastrophe aérienne la plus meurtrière d'un avion de ligne depuis 2001, date de l'accident d'un Airbus A300 d'American Airlines qui avait fait 265 morts aux États-Unis.
VNA/CVN