Selon le quotidien l'Armée populaire de libération chinoise, la Chine a mis en œuvre 10 satellites pour localiser l'appareil. Ces satellites chinois dotés d'une haute résolution et contrôlés depuis la base de Xi'an, dans le Nord du pays, vont être utilisés pour une assistance à la navigation, la veille des conditions météorologiques, et de meilleures conditions de communication.
Une navire chinoise en opération de recherche. Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Les États-Unis et la Chine ont envoyé chacun deux navires dans la zone où l'avion a diffusé ses derniers signaux, juste avant de disparaître de l'écran radar.
Il s'agit de destroyers USS Kidd et USS Pinckney qui possèdent un hélicoptère MH-60R Seahawk équipé de caméras infrarouge et thermique permettant d'opérer la nuit.
Les deux navires chinois, les Jinggangshan et Mianyang, qui sont en opération depuis lundi 10 mars, pourraient être rejoints très prochainement par deux autres navires pour participer aux recherches.
L'avionneur Boeing a indiqué sa qualité de consultant technique pour le groupe d'experts de l'Agence américaine de la sécurité des transports (NTSB - National Transportation Safety Board), présente en Asie du Sud-Est pour participer aux opérations.
Le directeur exécutif de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO), Lassina Zerbo, a demandé à ses spécialistes de vérifier d'éventuelles traces d'explosion à l'altitude où l'avion a disparu.
Par ailleurs, le secteur du tourisme et la police de la Thaïlande ont annoncé que les deux passagers ayant utilisé des passeports volés pour embarquer l'avion avaient acheté des billets d'avion d'une agence touristique thaïlandais.
Compte tenu des circonstances, les organismes malaisiens ne suppriment pas l'éventualité d'un acte de terrorisme.
VNA/CVN