Le président d'une chaîne de restaurants de sushis, Kiyoshi Kimura, découpe un thon rouge de 230 kilos à Tokyo le 5 janvier. |
Réunies au sein de la Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC), les nations d'Asie-Pacifique, dont le Japon, les États-Unis, la Chine et la Corée du Sud, étaient convenues l'an dernier de réduire de 15% les captures de thons âgés de trois ans et moins.
Mais l'Agence des pêches japonaise estime que cette réduction est insuffisante pour permettre la reconstitution des stocks de thon, selon plusieurs médias japonais.
Le Japon est de loin le premier consommateur de thon rouge au monde.
Les organisations écologistes estiment que la pêche à échelle industrielle tue de trop nombreux jeunes thons, avant qu'ils ne se soient reproduits, au risque de réduire à néant cette espèce particulièrement prisée des amateurs de sushi, au Japon et ailleurs.
La WCPFC a été créée en 2004 en vertu d'un traité de l'ONU visant à préserver le thon et les autres espèces de poissons migrateurs dans l'ouest et le centre de l'océan Pacifique.
La pêche du thon rouge est réglementée également dans l'océan Atlantique par la Commission internationale pour la conservation des espèces de thons de l'Atlantique (Cicta), à laquelle appartiennent notamment l'Union européenne et ses États membres. Lors de sa dernière réunion annuelle en novembre 2013, la Cicta a décidé de maintenir les quotas de pêche pour 2014.
AFP/VNA/CVN