Il s’agit du dernier changement opéré depuis le lancement des recherches il y a cinq jours. Auparavant, la Malaisie avait élargi la zone de recherches jusqu’au détroit de Malacca entre la péninsule malaisienne, sur sa côte ouest, et l'île indonésienne de Sumatra.
Le ministre par intérim des Transports de la Malaisie, Hishamuddin Hussein (2e à droite), et le chef des forces armées malaisiennes Zulkifeli Mohd Zin (droite), le 11 mars dans l'État de Selangor (Malaisie). |
"On ne peut laisser passer aucune option", a fait savoir le directeur de la Malaysia Airlines, Azharuddin Abdul Rahman.
Le même jour, l’Armée de l’air malaisienne a affirmé que la possibilité de changement de trajectoire du Boeing 777-200 n'était pas écartée, tout en démentissant l’information selon laquelle le radar de l’armée a détecté cet avion sur la zone aérienne au-dessus du détroit de Malacca le 8 mars dernier à 02h40, à plusieurs centaines de kilomètres de la ligne aérienne prévue.
La police n’exclut aucune possibilité. Pour l’heure, les pistes retenues concernent d'éventuels pirates de l’air, des questions personnelles, psychologiques sur les passagers ou l’équipage, selon le chef de la police malaisienne, Khalid Abu Bakar.
La Malaisie a ouvert une enquête exploitant la piste terroriste avec la participation d'experts du Bureau fédéral d’enquêtes des États-Unis (FBI).
Le Boeing 777-200 a quitté Kuala Lumpur le 8 mars vers minuit. Il aurait dû atterrir à Pékin vers 06h30 locales (soit 22h30 GMT le 7 mars) et les recherches auxquelles plusieurs pays contribuent n’ont pas encore permis d’en retrouver trace.
VNA/CVN