Le Président Ollanta Humala a maintenant 72 heures pour désigner un Premier ministre. Pour la septième fois.
Ce choix devra ensuite être confirmé par le Congrès alors que son parti ne dispose pas de la majorité. En cas d'échec, le Président pourrait alors dissoudre le Parlement et convoquer des élections législatives.
Après cinq heures de débat lundi soir 30 mars, le Congrès péruvien a voté la censure contre la Première ministre Ana Jara, 46 ans, par 72 voix pour, 42 contre et deux abstentions.
La proposition de motion de censure avait été présentée le 20 mars par l'opposition, motivée par l'intervention considérée peu convaincante d'Ana Jara au Congrès après les révélations dans la presse sur l'espionnage de congressistes, personnalités politiques (membres du parti au pouvoir et opposants), journalistes, hommes d'affaires et citoyens ordinaires par les services de la Direction nationale du renseignement (Dini).
Celle-ci a été fermée temporairement le mois dernier sur décision du gouvernement.
Pour sa défense, Ana Jara avait alors expliqué avoir ordonné une enquête, assurant que cette affaire d'espionnage remontait à la présidence antérieure d'Alan Garcia (droite).
Le scandale baptisé "Dinileaks" avait été pris de l'ampleur le 19 mars avec la publication par l'hebdomadaire Correo Semanal d'une liste de noms de personnes faisant l'objet de surveillance.
Le président péruvien Ollanta Humala et la Première ministre Ana Jara à Lima en juillet 2014. Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce choix devra ensuite être confirmé par le Congrès alors que son parti ne dispose pas de la majorité. En cas d'échec, le Président pourrait alors dissoudre le Parlement et convoquer des élections législatives.
Après cinq heures de débat lundi soir 30 mars, le Congrès péruvien a voté la censure contre la Première ministre Ana Jara, 46 ans, par 72 voix pour, 42 contre et deux abstentions.
La proposition de motion de censure avait été présentée le 20 mars par l'opposition, motivée par l'intervention considérée peu convaincante d'Ana Jara au Congrès après les révélations dans la presse sur l'espionnage de congressistes, personnalités politiques (membres du parti au pouvoir et opposants), journalistes, hommes d'affaires et citoyens ordinaires par les services de la Direction nationale du renseignement (Dini).
Celle-ci a été fermée temporairement le mois dernier sur décision du gouvernement.
Pour sa défense, Ana Jara avait alors expliqué avoir ordonné une enquête, assurant que cette affaire d'espionnage remontait à la présidence antérieure d'Alan Garcia (droite).
Le scandale baptisé "Dinileaks" avait été pris de l'ampleur le 19 mars avec la publication par l'hebdomadaire Correo Semanal d'une liste de noms de personnes faisant l'objet de surveillance.
AFP/VNA/CVN