>>Tunis sur la piste d'un troisième auteur de l'attentat du Bardo
>>Carnage dans un musée à Tunis : 19 morts dont un Français
"Tunisie libre, terrorisme dehors", "Notre pays est plus fort que vous", ont scandé les manifestants de tous âges au milieu d'une mer de drapeaux tunisiens.
Ils ont été rejoints en milieu de journée par le chef de l'État tunisien Béji Caïd Essebsi, notamment accompagné par ses homologues français François Hollande et palestinien Mahmoud Abbas ainsi que par les chefs des gouvernements italien Matteo Renzi et algérien Abdelmalek Sellal.
"Un grand salut au peuple tunisien qui a prouvé qu'il ne cèderait pas au terrorisme. Merci à tous et je dis au peuple tunisien : ''En avant ! Tu n'es pas seul", a lancé M. Caïd Essebsi, 88 ans, l'initiateur de la marche.
Les autorités n'ont donné aucune estimation du nombre des participants à cette marche qui rappelait celle organisée en janvier après les attentats de Paris.
"Tous ces gens sont venus dire aujourd'hui dire +non au terrorisme+ et pour transmettre un message aux terroristes : la Tunisie est intouchable !", a déclaré l'un d'eux, Tayea Chihaoui, venu spécialement de Sidi Bouzid (centre).
"Que ces terroristes aillent au diable et nous laissent vivre en paix", a lancé Fadhila Lahmar, une sexagénaire.
Sous haute sécurité
Les dirigeants ont marché dans une mêlée d'officiels et de journalistes sur une centaine de mètres dans un périmètre complètement bouclé par des centaines de policiers munis d'armes automatiques. Des hélicoptères survolaient la zone tandis que des tireurs d'élite étaient postés sur les toits.
Ce défilé officiel a longé l'enceinte où se trouvent le Parlement et le musée du Bardo. Les dignitaires ont ensuite inauguré une stèle portant les noms des victimes de l'attentat du 18 mars qui a fait 22 morts (21 touristes et un policier tunisien). Celui de la quatrième Française décédée la veille a été rajouté dans la hâte sous cette mosaïque.
Dans un lapsus qui a provoqué l'hilarité, M. Caïd Essebsi a évoqué "François Mitterrand", le chef de l'État français décédé en 1996, au lieu de remercier M. Hollande.
"Le terrorisme a voulu frapper un pays, la Tunisie, qui avait engagé le Printemps arabe et qui a eu un parcours exemplaire en matière de démocratie, de pluralisme", a déclaré M. Hollande, présent bien que se déroule en France le second tour des élections départementales.
"Aujourd’hui nous sommes ici pour donner un message d'espoir (...). Nous désirons dire que la Tunisie n’est pas seule. Nous sommes ensemble à combattre le terrorisme", a dit de son côté Matteo Renzi.
>>Carnage dans un musée à Tunis : 19 morts dont un Français
"Tunisie libre, terrorisme dehors", "Notre pays est plus fort que vous", ont scandé les manifestants de tous âges au milieu d'une mer de drapeaux tunisiens.
Ils ont été rejoints en milieu de journée par le chef de l'État tunisien Béji Caïd Essebsi, notamment accompagné par ses homologues français François Hollande et palestinien Mahmoud Abbas ainsi que par les chefs des gouvernements italien Matteo Renzi et algérien Abdelmalek Sellal.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi au côté de Francois Hollande et d'autres dignitaires étrangers au Musée du Bardo, le 29 mars à Tunis. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Un grand salut au peuple tunisien qui a prouvé qu'il ne cèderait pas au terrorisme. Merci à tous et je dis au peuple tunisien : ''En avant ! Tu n'es pas seul", a lancé M. Caïd Essebsi, 88 ans, l'initiateur de la marche.
Les autorités n'ont donné aucune estimation du nombre des participants à cette marche qui rappelait celle organisée en janvier après les attentats de Paris.
"Tous ces gens sont venus dire aujourd'hui dire +non au terrorisme+ et pour transmettre un message aux terroristes : la Tunisie est intouchable !", a déclaré l'un d'eux, Tayea Chihaoui, venu spécialement de Sidi Bouzid (centre).
"Que ces terroristes aillent au diable et nous laissent vivre en paix", a lancé Fadhila Lahmar, une sexagénaire.
Sous haute sécurité
Les dirigeants ont marché dans une mêlée d'officiels et de journalistes sur une centaine de mètres dans un périmètre complètement bouclé par des centaines de policiers munis d'armes automatiques. Des hélicoptères survolaient la zone tandis que des tireurs d'élite étaient postés sur les toits.
Ce défilé officiel a longé l'enceinte où se trouvent le Parlement et le musée du Bardo. Les dignitaires ont ensuite inauguré une stèle portant les noms des victimes de l'attentat du 18 mars qui a fait 22 morts (21 touristes et un policier tunisien). Celui de la quatrième Française décédée la veille a été rajouté dans la hâte sous cette mosaïque.
Dans un lapsus qui a provoqué l'hilarité, M. Caïd Essebsi a évoqué "François Mitterrand", le chef de l'État français décédé en 1996, au lieu de remercier M. Hollande.
"Le terrorisme a voulu frapper un pays, la Tunisie, qui avait engagé le Printemps arabe et qui a eu un parcours exemplaire en matière de démocratie, de pluralisme", a déclaré M. Hollande, présent bien que se déroule en France le second tour des élections départementales.
"Aujourd’hui nous sommes ici pour donner un message d'espoir (...). Nous désirons dire que la Tunisie n’est pas seule. Nous sommes ensemble à combattre le terrorisme", a dit de son côté Matteo Renzi.
AFP/VNA/CVN