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Le secrétaire d'État américain John Kerry, le secrétaire américain à l'Énergie Ernest Moniz, la secrétaire aux Affaires étrangères Wendy Sherman le 30 mars à Lausanne. |
"Il y a toujours des points difficiles. Nous travaillons très dur pour les résoudre, nous allons travailler tard dans la nuit et demain, avec l'objectif de parvenir à quelque chose", a déclaré lundi soir30 mars le secrétaire d'État américain John Kerry à CNN, lors d'une pause dans les discussions.
Les ministres du groupe P5+1 (États Unis, Grande-Bretagne, Russie, Chine, France et Allemagne) à l'exception du Russe Serguei Lavrov, qui a quitté Lausanne dans la journée et pourrait revenir mardi 31 mars, ont repris les discussions avec le négociateur iranien dans la soirée.
"Il est vraiment temps maintenant de prendre des décisions" pour parvenir à une entente, a exhorté de son côté la porte-parole du département d'État américain Marie Harf, estimant à "50/50" les chances d'un accord.
Dans la journée, un diplomate occidental avait déclaré qu'il était "maintenant temps de dire oui ou de dire non", résumant la frustration grandissante des négociateurs devant des discussions qui s'éternisent.
L'Iran et les grandes puissances sont engagés depuis un an et demi dans d'intenses négociations pour parvenir à un accord sur l'épineux dossier nucléaire iranien qui empoisonne les relations internationales depuis plus de 12 ans.
Ils sont censés aboutir mardi (31 mars) à une première entente fondamentale pour poursuivre les négociations et finaliser tous les détails techniques d'un accord global pour le 30 juin.
AFP/VNA/CVN