Pas de "problème" pour la suite des discussions avec les Six sur le programme nucléaire iranien

Le président iranien a estimé le 11 octobre que les négociations de Genève sur le programme nucléaire iranien avaient été "positives" et qu'il n'y aurait pas de "problème" pour la suite des discussions avec les 6 grandes puissances.

"Nous avons une appréciation positive de la rencontre de Genève", a déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors d'une intervention télévisée. "Je ne pense pas qu'il y aura des problèmes dans les prochaines négociations. Si certains veulent créer des problèmes, ils ne réussiront pas et s'ils réussissent, ils en pâtiront eux-mêmes", a déclaré M. Ahmadinejad, interrogé à propos des déclarations de la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton. Cette dernière a averti le 11 octobre que la communauté internationale "n'attendra pas indéfiniment" que l'Iran remplisse ses obligations concernant son programme nucléaire.

L'Iran et le groupe 5+1 (États-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Chine) se sont notamment mis d'accord à Genève pour une inspection du nouveau site d'enrichissement d'uranium, situé près de Qom, et dont l'existence a été révélée fin septembre.

"Les paroles ne suffisent pas et nous parlons d'une seule voix pour adresser à l'Iran un message clair : la communauté internationale n'attendra pas indéfiniment que l'Iran montre qu'il est prêt à honorer ses obligations internationales", a prévenu Mme Clinton à Londres.

À Genève, les délégations se sont également mises d'accord sur le principe que l'Iran livrerait une partie de son uranium enrichi à moins de 5% à un pays tiers pour obtenir en contrepartie de l'uranium enrichi à 19,75% à destination de son réacteur de recherche à Téhéran, totalement sous contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Cette question doit être abordée le 19 octobre au cours d'une nouvelle réunion à Vienne à laquelle doivent assister l'Iran, la Russie, les États-Unis et la France.

Le représentant de l'Iran à l'AIEA a déclaré le 11 octobre qu'il espère que les prochaines négociations entre les officiels iraniens et les représentants des États-Unis, de la Russie et de la France se dérouleront dans une atmosphère constructive. "La réunion se déroulera suite à la requête de l'Iran d'être approvisionné en carburant pour son réacteur de Téhéran", a expliqué Ali Asghar Soltanieh, cité par l'agence de presse semi-officielle FARS.

L'Iran a accepté le 1er octobre d'envoyer son uranium faiblement enrichi en France et en Russie en échange de matériaux enrichis, à un niveau encore inadéquat pour des armes, qui seront utilisés pour son réacteur de recherche à Téhéran. L'accord a été atteint entre l'Iran et les 6 grandes puissances, lors de leurs pourparlers à Genève.

La France et la Russie ont répondu à la demande de Téhéran en formulant des propositions.

"L'Iran a accepté leurs propositions, mais les détails techniques et autres aspects de la question seront discutés lors de la réunion", a fait savoir M. Soltanieh. Il est évident que l'AIEA est responsable de la coordination et de la surveillance des matériaux nucléaires, a-t-il ajouté.

AFP-XINHUA/VNA/CVN

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