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| Image sattelite diffusée par la société Maxar Technologies montrant le site nucléaire iranien de Natanz après des frappes israéliennes, le 14 juin 2025. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il n'y a eu aucune indication d'une attaque physique sur le hall souterrain de la cascade contenant une partie de l'usine pilote d'enrichissement de combustible et de l'usine principale d'enrichissement de combustible. Cependant, la perte d'alimentation du hall de la cascade a peut-être endommagé les centrifugeuses qui s'y trouvent", a déclaré le directeur général de l'organisme de surveillance nucléaire de l'ONU, Rafael Grossi, au Conseil des gouverneurs de l'AIEA.
M. Grossi a ajouté qu'il y a une contamination radiologique et chimique à l'intérieur de la centrale de Natanz. Le rayonnement, principalement constitué de particules alpha, présente un danger important si l'uranium est inhalé ou ingéré. Cependant, ce risque peut être géré efficacement avec des mesures de protection appropriées.
La principale préoccupation à l'intérieur de l'installation, a-t-il dit, est la toxicité chimique de l'hexafluorure d'uranium et des composés fluorés générés au contact de l'eau.
Aucun dommage n'a été constaté sur le site de l'usine d'enrichissement de combustible de Fordow ni sur le réacteur à eau lourde de Khondab, qui est en construction. La centrale nucléaire de Bouchehr n'a pas été ciblée ni affectée par les récentes attaques, pas plus que le réacteur de recherche de Téhéran, a précisé M. Grossi.
Sur le site nucléaire d'Ispahan, quatre bâtiments ont été endommagés lors de l'attaque de vendredi 13 juin, dont l'installation de conversion d'uranium et l'usine de fabrication de plaques de combustible.
L'AIEA a affirmé qu'"aucune augmentation des radiations hors site" n'a été enregistrée à Natanz ou à Ispahan.
Xinhua/VNA/CVN
