"Le déjeuner de travail vient de commencer", a-t-il indiqué. Cette rencontre doit permettre de trouver une solution permettant de réduire la colossale dette grecque et d'éviter une faillite du pays. Selon des sources proches des discussions, les dirigeants de la zone euro n'excluent plus un défaut de paiement d'Athènes, une solution longtemps taboue et qui serait une première dans l'Union monétaire.
Certaines des solutions à l'étude peuvent être interprétées comme un défaut de paiement par les agences de notation, a expliqué un diplomate européen, alors que ce scénario devait il y a encore peu être évité à tout prix.
Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, également Premier ministre du Luxembourg, a appelé à éviter un défaut de paiement de la Grèce reconnaissant que cette option ne peut être "exclue".
Juste avant le sommet, une rencontre s'est tenu entre la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre grec Georges Papandréou, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, et les présidents de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de l'UE, Herman Van Rompuy ainsi que de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet.
La chancelière allemande, qui est parvenue le 20 juillet au soir à un accord avec M. Sarkozy à l'issue de plusieurs heures de pourparlers à Berlin, s'est dite optimiste sur les chances de boucler le 21 juillet lors du sommet, qui permette "de s'attaquer à la racine des problèmes", soit le volume de la dette grecque.
Le texte qui a été posé sur la table des discussions après le compromis franco-allemand trouvé dans la nuit à Berlin, "devrait réunir l'accord des partenaires sur la quasi-totalité des points", a indiqué le diplomate européen.
AFP/VNA/CVN