"Changer les modes de consommation non-durables est décisif pour maintenir l'équilibre écologique de notre planète", a déclaré le secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires économiques et sociales, Sha Zukang. "Si nous voulons atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement, faire face au changement climatique et garantir que chaque personne puisse avoir une chance équitable pour un meilleur avenir, nous avons sérieusement besoin de changer la manière dont nous consommons les ressources de la Terre", a-t-il relevé.
La Commission souhaite examiner les différentes pistes pour changer les modes de consommation globaux et pour aider les pays à 'verdir' leurs économies notamment en assistant les entreprises à développer des modèles commerciaux relatifs à l'utilisation durable des res- sources.
"Le développement durable nécessite une transformation des valeurs et des principes qui influencent directement les stratégies de développement et les modes de vies", a souligné pour sa part le président de la Commission et ministre de l'Environnement et des Ressources naturelles du Guatemala, Luis Albertio Ferraté Felice.
Avec une population mondiale qui a atteint les 6,75 milliards d'être humains, les volumes de consommation et la production risquent d'augmenter accentuant la pression sur les écosystèmes. On estime que 60% des écosystèmes sont dégradés ou utilisés de manière non-durable.
Environ 20% de la population mondiale consomme 77% de la production mondiale alors que les 20% les plus pauvres n'en consomme que 1,3%.
Des ministres de plus de la moitié des États membres de l'ONU sont attendus aux travaux de la Commission du 12 au 14 mai. La Commission s'attachera à préparer les différentes pistes qui seront discutées lors de la Conférence de l'ONU sur le développement durable qui se tiendra à Rio de Janeiro en 2012.
XINHUA/VNA/CVN