Barack Obama va plaider pour une réforme financière aux États-Unis

Barack Obama va aller plaider le 22 avril à New York, non loin de Wall Street, pour l'adoption rapide au Congrès d'une réforme de la régulation financière afin d'éviter une réédition de la crise de 2008.

Nouvelle priorité de son administration après la réforme de l'assurance maladie, l'encadrement plus strict des activités des banques et autres institutions financières va devoir lui aussi passer l'obstacle des républicains au Sénat.

Le président a été forcé dès son arrivée au pouvoir début 2009 de colmater les brèches d'un système ravagé par la crise du crédit, en continuant à appliquer le plan de sauvetage de Wall Street par l'argent public, décidé sous son prédécesseur George W. Bush.

Mais il avait aussi dit sa volonté d'empêcher à l'avenir le secteur financier de mettre en danger l'économie tout entière, et a encore souhaité vendredi dernier une loi musclée, menaçant d'opposer son veto à tout texte qui ne serait pas suffisamment contraignant.

Une telle réforme a déjà été votée à la Chambre des représentants l'année dernière, et une autre, préparée par le sénateur démocrate Christopher Dodd, en commission au Sénat. Mais cette dernière doit encore franchir l'étape d'une adoption en séance plénière.

Or, les républicains possèdent une minorité de blocage à la Chambre haute, et sous la direction de leur chef Mitch McConnell, ne semblent pas prêts à rompre avec leur opposition quasiment systématique aux initiatives démocrates à 6 mois d'élections législatives.

Leurs 41 sénateurs ont ainsi publié vendredi une lettre dans laquelle ils affirment leur désaccord vis-à-vis du projet de loi sous sa forme actuelle.

Lors de son point de presse quotidien, le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs, s'est dit persuadé que des sénateurs républicains ajouteraient leurs voix à celles des démocrates sur ce sujet. "En fin de compte, il y aura un vote d'adoption avec des membres des 2 partis", a-t-il assuré.

M. Obama prononcera une allocution à Cooper Union, une université située au Sud de Manhattan, à quelques rues de Wall Street, siège de la Bourse et des plus grandes banques américaines.

Demain, M. Obama devrait encore prendre les Américains à témoin sur l'urgence d'une telle réforme afin d'éviter aux contribuables de payer les pots cassés d'une prise de risque inconsidérée par les sociétés financières.

M. Gibbs a estimé lundi qu'il était important de "ne pas marquer le deuxième anniversaire de l'effondrement financier en ayant en place les règles qui ont conduit à cet effondrement".

AFP/VNA/CVN

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