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Le président des États-Unis, Barack Obama, (droite) et le Premier ministre italien Matteo Renzi, le 17 avril, à Washington. |
"Dans certains cas, on les a vus attiser les flammes du conflit militaire au lieu d'essayer de les éteindre", a dit M. Obama lors d'une conférence de presse conjointe, à la Maison Blanche, avec le Premier ministre italien Matteo Renzi en visite à Washington, faisant allusion à des pays du Golfe qui exercent une influence sur des factions libyennes.
M. Obama a déclaré que M. Renzi et lui-même s'étaient mis d'accord pour travailler ensemble "plus intensément" afin d'encourager la coopération concernant les menaces en provenance de Libye.
Le président a fait ces remarques en pleine crise des migrants en mer Méditerranée. Selon certaines sources aux Nations Unies, au moins 218.000 migrants ont tenté de fuir les conflits en Afrique du Nord en traversant la mer l'année dernière, et environ 3.500 personnes ont trouvé la mort dans de telles ciconstances.
"La Méditerranée est une mer, pas un cimetière", a dit M. Renzi lors de la conférence de presse. "Le problème, à l'heure actuelle, c'est la situation sur le terrain, en Libye".
M. Renzi a souligné à quel point il est important de restaurer la paix et la stabilité en Libye, ajoutant que l'Italie travaille en étroite collaboration avec les Nations Unies et les partenaires régionaux pour résoudre le problème.
Quelque 400 migrants, y compris de nombreux mineurs, pourraient avoir perdu la vie en mer pendant le week-end dernier alors qu'ils tentaient de gagner l'Italie depuis la Libye, a déclaré mardi 14 avril l'organisation caritative Save the Children.
Xinhua/VNA/CVN