>>Mali : un projet d'attentat de grande envergure découvert
>>Mali : des Occidentaux tués pour la première fois dans un attentat à Bamako
L'attaque la plus meurtrière contre la force de l'ONU, en octobre, s'était produite dans le même secteur d'Ansongo, frappant un convoi de ravitaillement du contingent nigérien, qui avait perdu neuf soldats.
Vue de la ville de Gao, sur les bords du fleuve Niger. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En fin de matinée, "un véhicule suicide a explosé à l'entrée du camp de la Minusma à Ansongo dans la région de Gao, alors qu'il tentait d'y pénétrer", a affirmé la Mission de l'ONU au Mali (Minusma).
L'explosion a "provoqué la mort d'au moins trois civils", sept autres étant blessés, a ajouté la Minusma.
Le chef de la Minusma, Mongi Hamdi, a condamné cette attaque "lâche et odieuse", se disant "choqué que de valeureux soldats de la paix soient à nouveau pris pour cible ainsi que des civils innocents".
"Cet attentat ne détournera pas la Minusma de sa mission de rétablissement de la paix et de la sécurité au Mali", a assuré M. Hamdi.
La Minusma qui compte actuellement quelque 11.000 hommes sur le terrain, dont près de 10.000 militaires et policiers, est considérée comme la plus dangereuse des missions de l'ONU en cours, avec près de 40 Casques bleus tués depuis son déploiement en juillet 2013.
La plupart des attaques contre l'ONU ont été revendiquées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), deux des groupes qui ont contrôlé le Nord du Mali pendant près d'un an, entre 2012 et début 2013.
AFP/VNA/CVN