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(de gauche à droite) Les ministres de Affaires étrangères français, Laurent Fabius, ukrainien Pavlo Klimkin, allemand Frank-Walter Steinmeier et russe Sergei Lavrov réunis à Berlin pour discuter de l'application |
"Huit semaines se sont écoulées depuis les négociations de Minsk et il ne fait aucun doute qu'on est arrivé à une relative accalmie (...), mais il est trop tôt pour crier victoire", a souligné le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, avant le début de discussions avec ses homologues du format dit "Normandie", allusion à la première rencontre à quatre (Ukraine-Russie-France-Allemagne) lors des commémorations du débarquement de Normandie le 6 juin 2014.
Au-delà du cessez-le-feu, M. Steinmeier a insisté sur l'importance de la mise en route d'un processus politique, avec notamment l'organisation d'élections locales.
"Il y a des idées sur la table (...), la mise en place de groupes de travail sur les moyens d'un soutien humanitaire dans l'Est de l'Ukraine qui améliore enfin la situation des gens : comment peut-on arriver à une situation économique et sociale meilleure; comment peut-on poursuivre l'échange de prisonniers (...); comment peut-on mettre en place les conditions nécessaires à des élections", a-t-il détaillé.
Les résultats de la rencontre de Berlin seront largement discutés lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 mardi et mercredi les 14 et 15 avril à Lübeck (Nord de l'Allemagne), alors que les tensions sur le terrain ont gagné en intensité ces derniers jours.