>>Nucléaire iranien : pas d’accord sans levée des sanctions "le jour même" de son application
>>L’Iran tiendra les promesses faites lors des pourparlers sur le nucléaire
Le secrétaire d’État John Kerry |
Au moment où le secrétaire d’État, John Kerry, devait rencontrer lundi 13 avril à huis-clos les 435 membres de la Chambre des représentants, la négociatrice en chef des États-Unis, Wendy Sherman, s’envolait pour l’Allemagne où elle doit participer à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7.
M. Kerry doit se joindre mercredi 15 avril à la réunion, organisée à Lübeck (Nord) mais, en marge des discussions, Mme Sherman doit s’entretenir avec les directeurs politiques européens de la marche à suivre après l’accord du 2 avril.
L’accord-cadre trouvé à Lausanne après des mois d’âpres négociations prévoit que l’Iran et les 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) règlent les détails techniques et juridiques complexes en vue de trouver un accord définitif sur le nucléaire iranien d’ici fin juin.
Mais certaines des questions les plus épineuses, dont la levée des sanctions et le mécanisme qui permettrait de les remettre en place en cas de non-respect de ses obligations par l’Iran, restent à résoudre.
"Nous pensons que les experts reprendront le travail dès le début de la semaine prochaine. Mais rien n’est encore gravé dans le marbre", a déclaré Marie Harf, une porte-parole du département d’État.
M. Kerry doit exposer l’accord forgé avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif aux représentants lundi 13 avril, puis aux sénateurs mardi 14 avril. "Il s’agit d’un processus consultatif", a expliqué Mme Harf lors de son point de presse quotidien.