>>L'Afrique du Sud teste un antibiotique contre la tuberculose multirésistante
"Nous condamnons les violences dans les termes les plus forts. Nous appelons au calme et à l'arrêt des violences", a lancé le chef de l'État lors d'une allocution solennelle au parlement, retransmise en direct à la télévision.
"Aucun niveau de frustration ou de colère ne peut justifier des attaques contre les ressortissants étrangers et le pillage de leur commerces", a insisté le chef de l'État.
Les violences xénophobes dans les faubourgs de Durban, le grand port sud-africain sur l'océan Indien, ont fait au moins six morts depuis début avril.
Les émeutiers accusent souvent les étrangers de prendre le travail des Sud-Africains, ou de faire une concurrence déloyale aux commerçants locaux, dans des townships où le taux de chômage atteint voire dépasse 40%.
De fait, plusieurs millions de migrants africains ont afflué depuis des années en Afrique du Sud, l'économie la plus structurée du continent, pour fuir soit des conflits, soit la misère. Les communautés zimbabwéenne, mozambicaine, malawite et du RDCongo sont particulièrement nombreuses.
Mercredi 15 avril dans la soirée, c'est à Johannesburg que des magasins tenus par des étrangers ont été attaqués et pillés. Plusieurs dizaines de personnes ont trouvé refuge pour la nuit au commissariat de police le plus proche et nombre d'immigrés africains, terrorisés par les messages et les photos qui circulent sur les réseaux sociaux, se terrent chez eux depuis quelques jours.
"Les suspects sont entrés dans des magasins tenus par des étrangers et deux personnes ont été blessées dans ces incidents", a indiqué la police, précisant que six personnes avaient été arrêtées pour violences publiques et violation de domicile.
Jeudi 16 avril, au moins 4.000 personnes ont marché contre la xénophobie à Durban, à l'appel des autorités locales, qui avaient loué des bus pour l'occasion afin de permettre aux habitants des townships de venir manifester.
Au départ de la marche, la police a dû faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser quelques dizaines de contre-manifestants. L'incident a duré quelques minutes.
"Nous condamnons les violences dans les termes les plus forts. Nous appelons au calme et à l'arrêt des violences", a lancé le chef de l'État lors d'une allocution solennelle au parlement, retransmise en direct à la télévision.
Les violences xénophobes dans les faubourgs de Durban, le grand port sud-africain sur l'océan Indien, ont fait au moins six morts depuis début avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Aucun niveau de frustration ou de colère ne peut justifier des attaques contre les ressortissants étrangers et le pillage de leur commerces", a insisté le chef de l'État.
Les violences xénophobes dans les faubourgs de Durban, le grand port sud-africain sur l'océan Indien, ont fait au moins six morts depuis début avril.
Les émeutiers accusent souvent les étrangers de prendre le travail des Sud-Africains, ou de faire une concurrence déloyale aux commerçants locaux, dans des townships où le taux de chômage atteint voire dépasse 40%.
De fait, plusieurs millions de migrants africains ont afflué depuis des années en Afrique du Sud, l'économie la plus structurée du continent, pour fuir soit des conflits, soit la misère. Les communautés zimbabwéenne, mozambicaine, malawite et du RDCongo sont particulièrement nombreuses.
Mercredi 15 avril dans la soirée, c'est à Johannesburg que des magasins tenus par des étrangers ont été attaqués et pillés. Plusieurs dizaines de personnes ont trouvé refuge pour la nuit au commissariat de police le plus proche et nombre d'immigrés africains, terrorisés par les messages et les photos qui circulent sur les réseaux sociaux, se terrent chez eux depuis quelques jours.
"Les suspects sont entrés dans des magasins tenus par des étrangers et deux personnes ont été blessées dans ces incidents", a indiqué la police, précisant que six personnes avaient été arrêtées pour violences publiques et violation de domicile.
Jeudi 16 avril, au moins 4.000 personnes ont marché contre la xénophobie à Durban, à l'appel des autorités locales, qui avaient loué des bus pour l'occasion afin de permettre aux habitants des townships de venir manifester.
Au départ de la marche, la police a dû faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser quelques dizaines de contre-manifestants. L'incident a duré quelques minutes.
AFP/VNA/CVN