Kim Yong-il, qui dirige le département international du Parti communiste nord-coréen, pourrait remettre une lettre du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il au président chinois Hu Jintao, a ajouté Yonhap. Sa visite fait suite à une visite à Pyongyang, au début du mois, de son homologue chinois Wang Jiarui.
M. Wang, qui avait rencontré Kim Jong-il lui avait remis un message du président Hu Jintao, afin d'aider à la reprise des discussions internationales sur le programme nucléaire nord-coréen.
À l'occasion de cette rencontre, Kim Jong-il avait réaffirmé la volonté de Pyongyang de voir une péninsule coréenne dénucléarisée, selon l'agence Chine Nouvelle.
Par ailleurs, l'émissaire américain Stephen Bosworth et le négociateur américain Sung Kim devaient quitter Washington le 23 février pour se rendre en Chine, pour des discussions sur la dénucléarisation de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), a indiqué lundi le département d'État américain, alors que les discussions liées à ce dossier semblent s'accélérer.
Le négociateur sud-coréen Wi Sung-Lac devait également quitter Séoul le 23 février pour Pékin.
MM. Bosworth et Sung Kim se rendront ensuite à Séoul et Tokyo, dans le cadre des discussions à Six sur le désarmement, a indiqué le porte-parole du département d'État américain, Philip Crowley.
En outre, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, recevra à Washington le ministre des Affaires étrangères sud-coréen Yu Myung-Hwan le 26 février, a annoncé M. Crowley.
Selon le porte-parole, MM. Bosworth et Kim ne prévoient pas à l'heure actuelle de se rendre en Russie et en RPDC, les autres partenaires des discussions sur le désarmement de Pyongyang.
La communauté internationale tente de ramener la RPDC à la table des négociations sur son programme de dénucléarisation entamées en août 2003.
Pyongyang s'était retiré en avril dernier des discussions après un tir de missile controversé sanctionné par le Conseil de sécurité de l'ONU. Il a procédé dans la foulée à son deuxième essai nucléaire depuis celui de 2006.
La RPDC fait de la signature d'un traité de paix avec les États-Unis le préalable à une reprise des négociations.
AFP/VNA/CVN